Le Karaoké étant une institution au Japon de nombreuses chaînes proposent de venir chanter entre les cloisons isolées de leurs immeubles. Ainsi, dans certains quartiers très animés de nuit comme de jour, et fréquentés par des jeunes et des moins jeunes, comme Shinjuku, Shibuya ou Takadanobaba, de nombreux bâtiments se parent de gigantesques panneaux bleus à l'inscription évocatrice, pour peu que vous sachiez lire les Katakanas: « カラオケ » (ou Karaoké). C'est en leur sein que vous pourrez pratiquer le sport national.
A Shinjuku de nuit
La première fois que l'on entre dans ce bâtiment, on est particulièrement surpris par le nombre de pièces qu'il y a sur un étage... mais aussi dans un immeuble, puisque l'on peut se retrouver dans la salle 666 (sans blague) au 6ème étage. Puis, l'on est frappé par la taille de la salle (quelques mètres carrés pas plus) et par sa disposition: un écran géant dans un angle, des canapés tout autour et au centre, une table pour pouvoir y poser les boissons. Arrive ensuite l'équipement technique: deux micros, bien évidemment, et deux ''télécommandes'' qui se présentent comme des écrans tactiles sur lesquelles ont peut choisir, en anglais ou en japonais, avec des stylets, les chansons et les chanteurs que l'on veut...
Le couloir de la mort...
Un Box de Karaoké typique
Car vient maintenant le temps de répondre à la question que vous vous posez sûrement: un étranger ne parlant pas un mot de japonais (et le lisant encore moins...) peut-il trouver de quoi s'amuser dans un karaoké japonais ? Et bien oui, oui, et re-oui ! Grâce à un grand nombre de chansons en anglais (des Beattles, aux classiques de Disney en passant par Britney Spears et les Offsprings), voir même en français (même si le choix est plus limité, vous devriez trouver sans peine l'Hymne à l'Amour d'Edith Piaf ou Poupée de Son de France Galles ^^)... et si vous maîtrisez quelques chansons japonaises et avez quelques bases de lecture des hiraganas, certaines chansons sont disponibles avec des furiganas (ces hiraganas qui permettent de lire les kanjis).
Un écran en japonais
Le temps choisi écoulé, il est temps de sortir. Selon les compagnies, la musique s'arrête quand le temps est écoulé, dans d'autres, non et il faudra surveiller l'heure sous peine de payer la prochaine demi-heure. Vient finalement le moment du payement. Il n'est pas trop douloureux pour une activité à Tokyo: il existe des chaînes qui proposent des tarifs à partir de 50¥ la demi-heure, mais le plus souvent, il faudra environ compter 300¥ pour l'heure...
Ce qui est assez cher tout de même mais vaut vraiment le coup tant on s'amuse et ce, surtout si on partage avec ses amis les mêmes goûts, ou au moins les mêmes délires musicaux ! Parce que quoi de mieux que de tous s'égosiller sur un morceau tout droit venu de notre enfance comme Part of the world (Partir là-bas) de la Petite Sirène ou les plus classiques Somebody to love de Queen ou Yellow Submarine des Beattles ?
POULAT Marièke
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